Henri est une figure bien connue de Gasperich, vu qu’il en est le commissaire en chef de la Police depuis septembre 2010. Depuis son arrivée, en plus de sa mission de protection des habitants, il s’est beaucoup engagé avec les associations locales pour améliorer la vie dans le quartier. À titre d’exemple, le trafic étant l’un des plus grands soucis de Gasperich et alentours, il participe ainsi régulièrement à des réunions avec le syndicat d’initiative, les élus locaux et négocie avec les autorités communales dans le but de mieux gérer les flux de circulation.
Le commissariat qui est situé 7, rue Tony Bourg, a ouvert ses portes en 1997, et est l’un des plus petit en effectif de tout le pays. 5 collaborateurs et 2 stagiaires, fonctionnent en 2 roulements (7 à 15h et 13 à 21h) et couvrent Gasperich, Cessange, le Ban de Gasperich, la Cloche d’or et en partie Kockelscheuer. Il s’agit là d’un total de plus au moins 16 000 habitants. À cela s’ajoutent les 6 à 7 000 travailleurs qui rentrent et sortent de Gasperich et alentours chaque jour de la semaine.
Malgré ces chiffres impressionnants et le fait de gérer l’un des effectifs les plus petit du pays, Henri met l’accent sur le travail de proximité. Patrouiller à pied, être vu dans les rues de Gasperich et Cessange et créer une relation de confiance reste primordiale pour lui, car il estime qu’il s’agit de la meilleure manière d’accomplir ses missions de policier. Il cite ici comme exemple, son travail avec les jeunes du quartier et la maison des jeunes, des expériences belles et uniques selon lui.
Celui qui a entamé sa 13e année dans le quartier, l’a vu se développer à grande vitesse, l’apprécie et en est fier comme s’il y vivait lui-même, et se réjouit des futures transformations prévues dans le quartier, même s’il sait que cela signifie du travail et des défis supplémentaires pour son équipe.